On voit une raideur de l’épaule :
• après une intervention,
• après un traumatisme (choc, chute, luxation, fracture),
• dans les pathologies de la coiffe des rotateurs (tendinite, calcification, rupture tendineuse),
• dans l’arthrose et dans les arthrites inflammatoires,
• en cas de capsulite rétractile pure.
La raideur perturbe toujours le fonctionnement articulaire.
Dans la capsulite rétractile pure, la raideur crée par elle-même l’impotence douloureuse.
Dans tous les autres cas, la raideur associée aggrave l’impotence douloureuse initiale.
L’examen normalisé de l’épaule en élévation-rotation externe
La douleur d’activité correspond à une inflammation. Elle doit être évitée, par l’adaptation de bon sens des activités de la vie quotidienne du patient : « on s’arrête quand ça fait mal ».
La douleur d’étirement correspond à une progression en amplitude. Acceptée pendant l’étirement : « on s’arrête quand ça ne va pas plus loin », elle ne doit pas s’aggraver après.
En rééducation : le patient connaît le seuil douloureux, il s’étire mais ne doit pas être étiré. (“Passive stretching by the physiotherapist is avoided“. C.NEER 1975 )
C’est fondamental après une intervention.